Historique du village

L’engagement de prendre concrètement soin de l’humanité et de la planète s’inscrivent dans l’histoire du village d’Éourres depuis son renouveau en 1975 avec l’arrivée d’une dizaine de jeunes idéalistes.

Cette commune perchée dans les montagnes des Baronnies provençales a été pionnière dans la revalorisation de ses ressources naturelles et agricoles en installant entre autres sept agriculteurs bio.

L’implication forte des habitants continue d’alimenter cette dynamique intéressante, avec la création de nouveaux projets d’éducation et de technologies novatrices.
Bienvenue aux citoyens souhaitant s’inscrire dans une telle dynamique!

Histoire de la commune


A la fin des années 1970, le Conseil Municipal était composé d’anciens du village, et le maire était un berger du hameau des Peyres depuis plusieurs mandats.


Avec l’arrivée d’un bon nombre de néo-ruraux, lorsque se présenta une nouvelle élection au tournant des années 1980, ceux-ci constituèrent une liste incluant quelques anciens, et la passation se passa harmonieusement.

La communauté Terre Nouvelle était à cette époque un pôle important au village, générant beaucoup d’activité et de venues ; ce furent deux de ses membres qui devinrent les nouveaux maires : Gilles ROY en 1983, puis Richard MAINGUENAUD en 1989.


Le village se peuplant de plus en plus, et le rôle de la communauté décroissant, en 1995, ce fut un habitant du village, ex-premier adjoint, qui prit le relais : Yves MICHEL. En 2001, comme il l’avait promis, il refusa un nouveau mandat et se contenta de rester conseiller municipal.
Ce fut alors une femme, pour la première fois dans tout le canton, qui fut élue maire : Caroline YAFFEE, laquelle est dans son troisième mandat depuis 2009.

La commune, qui comptait à l’époque environ 70 habitants, a créé plusieurs logements sociaux et a réalisé une forte restauration des bâtiments du village, ce qui suscita parfois des jalousies dans le département…

Plus tard, elle mit sur pied une des premières « filières bois » de la région, permettant une exploitation raisonnée du bois pour une consommation locale notamment dans une chaudière alimentant plusieurs logements.

En 2000, elle créa les deux premières stations d’épuration à filtres plantés de roseaux du département ; celles-ci ne demandent ni électricité, ni produits apportés, et ne génèrent que très peu de boues ; leurs rejets sont d’une qualité supérieure à bien d’autres stations. Leur fragilité réside essentiellement dans la variation saisonnière et le bon dimensionnement en fonction du nombre d’habitants. L’augmentation du nombre de résidents permanents oblige la commune à construire une nouvelle station de phyto-épuration.